François Marthaler

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François Marthaler
Illustration.
François Marthaler en février 2007.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Vaud
Élection 30 novembre 2003
Réélection 1er avril 2007
Législature 2002-2007
2007-2012
Prédécesseur Philippe Biéler
Député au Grand Conseil du canton de Vaud
Législature 1998-2002
2002-2007
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Neuchâtel
Nationalité Suisse
Parti politique Les Verts
Diplômé de Université de Lausanne
Profession Économiste
Résidence Prilly

François Marthaler, né le à Neuchâtel, est un entrepreneur et homme politique suisse, membre des Verts.

Biographie[modifier | modifier le code]

François Marthaler a fait ses études secondaires supérieures au gymnase de Bienne, suivis de quelques semestres en architecture à l'EPFL et en sciences politiques à l'Université de Lausanne. Il est par ailleurs objecteur de conscience et remarquera lors de son élection au parlement vaudois : « J’ai fait sept mois de prison pour objection de conscience. Notre démocratie directe a un véritable talent pour intégrer y compris les plus contestataires ».

Il fonde, en 1980, une entreprise de réparations en tous genres appelée La Bonne combine[1] qu'il dirige jusqu'en 1991. Après avoir obtenu, en 1992, une licence en économie politique à la Faculté des hautes études commerciales de l'Université de Lausanne, il crée et prend la direction du bureau d'investigation sur le recyclage et la durabilité (BIRD)[2] où il reste jusqu'en 2003[réf. nécessaire].

Élu en 1998 au Grand Conseil vaudois, il est également de 2001 à 2003 conseiller communal à Prilly.

En 2003, il est élu conseiller d'État vaudois, chef du Département des infrastructures, après la démission de Philippe Biéler. Il est réélu lors des élections cantonales vaudoises de 2007. Après avoir présidé, depuis 2005, la Conférence des directeurs des transports de Suisse occidentale (CTSO)[3], il est élu, en 2009, à la présidence de la Conférence suisse des transports publics (CTP/KöV)[4],[5]

Promoteur convaincu des logiciels libres et de la mutualisation des solutions informatiques entre collectivités publiques, il est lauréat du Swiss OSS Award 2009.

Il a aussi été, de 2006 à 2012, président de l'association Simap[6] qui exploite la plate-forme nationale de publication des appels d'offres pour les marchés publics de la Confédération, des cantons et des communes suisses[7].

Il démissionne pour la fin de la législature et quitte le Conseil d'État vaudois à fin juin 2012. La mise en service, le 29 juin 2012, d'une nouvelle gare ferroviaire à Prilly-Malley, au cœur de la friche industrielle de Malley, constitue l'une de ses principales réalisations.

En 2013, il crée l'entreprise why! open computing, qui distribue des ordinateurs durables (grâce, notamment, à des guides de réparation illustrés) fonctionnant exclusivement avec des logiciels libres.

Il a aussi été, de 2013 à 2020, membre du conseil de fondation du Musée Bolo, depuis 2013 du conseil de fondation du Centre écologique Albert Schweizer[8] et du comité de l'association EcoParc[9].

Depuis 2014, François Marthaler est membre bénévole du comité de CH Open[10], association qui s'engage depuis 1982 pour la promotion des logiciels open source.

En 2023, la société why est présente dans un reportage d'Arte consacré à la gestion et au recyclage des déchets électroniques[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accueil », sur La Bonne Combine - RDS SA (consulté le ).
  2. « Bureau d'ingénieurs en ressources & construction durable », sur lebird.ch (consulté le ).
  3. Le Temps, « Troisième voie Lausanne- Genève: «L'argent est là» », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. https://ouestrail.ch/wp-content/uploads/2019/03/marthaler_000.pdf
  5. https://litra.ch/media/article_images/2019/02/litra_rapport_de_gestion_2009_2010_f.pdf
  6. https://www.simap.ch/shabforms/FR/PDF/SIMAP/info_press_conference_fr.pdf
  7. « Page d'accueil », sur simap.ch (consulté le ).
  8. « Accueil », sur ceas.ch (consulté le ).
  9. « Accueil », sur Association Ecoparc (consulté le ).
  10. « Comité », sur CH Open (consulté le ).
  11. « ARTE Regards - Déchets électroniques, un trésor à recycler - Regarder le documentaire complet », sur ARTE (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]